Le système Start-Stop réduit les émissions

Dès le début des années 1970, Toyota a été le premier constructeur automobile à présenter un système Start-Stop en réponse à la crise pétrolière. L'idée : les systèmes Start-Stop permettent d'économiser du carburant et donc de l'argent. C'était une idée judicieuse compte tenu de l'augmentation des prix de l'essence et du carburant diesel due à la crise pétrolière. VW et Audi ont également reconnu rapidement les avantages d'un système Start-Stop et ont présenté un système Start-Stop semi-automatique au début des années 1980. Cependant, faute d'être acceptés par les clients, les premiers systèmes Start-Stop ont rapidement disparu du marché.

Ce n'est qu'au tournant du siècle, que les principaux constructeurs automobiles se sont à nouveau tournés vers cette technologie et l'ont développée. Outre les avantages économiques que la technologie Start-Stop offre aux conducteurs, c'est cette fois la législation européenne relative au climat qui est à l'origine de la renaissance des systèmes Start-Stop automatiques.

Réglementations strictes en matière de CO2 : Les constructeurs Automotive utilisent des technologies respectueuses de l'environnement

Le règlement européen pour la réduction des émissions de CO2 précise qu'à partir de 2021, les voitures particulières ne pourront plus émettre que 95 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre. À partir de 2025, cette limite sera ramenée à un niveau compris entre 69 et 78 grammes. À titre de comparaison : En 2015, les modèles de voitures émettent en moyenne 130 grammes de monoxyde de carbone par kilomètre.

Pour les années à venir, les États-Unis et la Chine visent également à réduire les émissions de CO2. Alors qu'en 2015, les émissions de CO2 aux États-Unis s'élevaient à 163 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre, en 2021, cette valeur ne devrait plus être que de 124 grammes. Pour 2025, l'objectif est de réduire les émissions de CO2 à 99 grammes par kilomètre.

En 2015, les émissions de dioxyde de carbone nuisibles au climat produites par les voitures particulières en Chine étaient de 161 grammes par kilomètre. D'ici 2020, la valeur ne devrait plus être que de 117 grammes par kilomètre.

Les voitures compactes, les voitures de sport et les grandes berlines ayant des émissions différentes, la valeur limite s'applique à l'ensemble du parc automobile européen. Le poids moyen de tous les véhicules qu'un constructeur automobile a dans sa gamme est utilisé comme base de calcul de la valeur limite liée au constructeur. Des amendes seront imposées en cas de dépassement des valeurs limites. Les innovations bénéfiques pour l'environnement par lesquelles un fabricant contribue à réduire les émissions de CO2 ont un effet positif sur la valeur limite. Il s'agit notamment de cellules solaires installées sur les toits des véhicules, ainsi que de systèmes de récupération de la chaleur des gaz d'échappement.

Selon le style de conduite, la technologie Start-Stop permet de réaliser des économies de carburant pouvant aller jusqu'à 15 %. Toutefois, l'efficacité du système dépend de nombreux facteurs, dont le domaine d'utilisation. Lors des trajets urbains, le système Start-Stop automatique provoque l'arrêt du moteur dès qu'il tourne au ralenti.

En plus d'économiser du carburant, cela permet de réduire les émissions de CO² de 3 à 8%.

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